GAUTIER SANS H : Nouvel album "Animal Social", disponible depuis le 28 février.
Armé de sa poésie, sa voix et sa guitare, Gautier sans H dresse un portrait sans concession de notre société à travers le prisme des émotions humaines. Chanson à texte, slam, musique électronique, folk pop, toutes les nuances se justifient pour donner corps au paradoxe du monde moderne : de l'individualisme au sacrifice, de l'amour aux ténèbres, la musique de Gautier expose tout et n'épargne rien.
Animal social, pourquoi ?
Avant l’apparition de la conscience, il n’y avait que l’animal, et l’homme n’existait pas, du moins pas vraiment. Tout au plus, il hibernait, depuis des millénaires, enfoui sous les instincts bestiaux des premiers primates.
Aujourd’hui, si l’homme existe, c’est sous la forme d’un paradoxe. D’un côté, il s’impose des règles, des principes, une morale, tout effrayé qu’il est de devoir vivre en marge de sa société et sa civilisation. D’un autre côté, son instinct de survie et ses pulsions mammifères font battre le sang de ses tempes, le poussent à la sauvagerie, à la violence, à la liberté.
Quand il reçoit son avis d’imposition ou qu’une voiture manque de l’écraser, ou encore lorsque son patron le sermonne sur son retard, ce n’est pas l’homme qui réagit : c’est le gorille, le loup, l’épervier, prêts à se jeter bec et griffes sur la menace que la vie vient de placer sur leur chemin. L’homme, le social, prend immédiatement le dessus en refoulant l’animal, parce qu’il craint de mettre en péril son appartenance au groupe, sa place dans ce cercle social et civilisationnel qu’on lui a imposé dès les premiers jours de son existence.
Mais chaque fois qu’il est enterré, l’animal est loin de s’affaiblir. Au contraire, il rejoint le bestiaire de l’inconscient, se renforce, se développe et se transforme en pulsions de toute sortes. Lorsque les pulsions se font trop fortes et que les prédateurs intérieurs sont trop affamés, l’homme finit par enfreindre les règles de son ordre social. Il devient différent, il devient parjure, bref, il devient libre.
L’animal, fier, sauvage et autonome. Le social, docile et rangé, qui courbe l’échine face aux lois du monde des hommes.
L’instinct, apprivoisé. La bête, domestiquée. L’animal, social.
L’album
Toutes les chansons de l’album parlent, à leur façon, de cette dualité intrinsèque de l’être humain. Gautier associe très largement cet ordre social à l’ordre politique et économique, un système qui a fini par prendre le contrôle de l’humanité pour mieux l’oppresser, comme un gardien de zoo tyrannique qui garde ses animaux en cage pour les dompter et leur faire perdre toute volonté de s’enfuir. «Animal Social» est un album résolument politique, qui dénonce la complicité perverse des grands dirigeants de ce monde, des chefs d’entreprise et des institutions médiatiques. Il traite des grands mouvements populaires qui secouent actuellement le globe, des inégalités socioéconomiques qui se creusent et de la violence policière qui tend à devenir systématique.
Lorsque les pulsions se font trop fortes et que les prédateurs intérieurs sont trop affamés, l’homme finit par enfreindre les règles de son ordre social. Il devient différent, il devient parjure, bref, il devient libre.
L’album aborde aussi la dualité de l’homme à travers le prisme des relations amoureuses et familiales. Quatre chansons (Après La Pluie, Cavalier Seul, Entre nos Cernes, Comme le vent qui s’égare) exposent le paradoxe des relations humaines, souvent déchirées entre la volonté de bien faire, de bien paraître (le social) et la pulsion de liberté et d’indépendance (l’animal), pulsion qui ne peut être ignorée, sous peine de la voir éclater dans une explosion d’épines (et de griffes) qui finiront par se ficher dans le cœur des gens qui nous sont chers.
L’album a été 100 % auto-produit par Gautier sans H (Musique, parole, enregistrement, mixage…) au cours de l’année 2019
Passionné de poésie classique, de guitare et de cinéma depuis son enfance, Gautier est enfant précoce et entre à l’université à l’âge de 16 ans. Ses parents ne veulent pas qu’il se lance dans le milieu risqué de l’audiovisuel et le poussent à faire des études plus sûres (Langues étrangères appliquées et management de projets). Pendant plus de 10 ans, Gautier va enchaîner les grandes études et les emplois salariés bien payés, avec au cœur cette frustration de ne pas avoir pu travailler dans le seul domaine qui l’ait jamais passionné : la création.
En parallèle de ses emplois de bureau, il écrit plusieurs centaines de compositions Guitare/Voix qu’il enregistre chez lui en amateur, mais ne les montre jamais à personne.
En 2016, Gautier émigre au Québec pour travailler dans le domaine communautaire. A Montréal, il découvre une scène artistique et musicale riche, vibrante et ouverte. Ici, la chanson francophone est à l’honneur, et l’envie de jouer sur scène le démange plus que jamais. Il s’achète du matériel de home studio, se forme à la Musique Assistée par Ordinateur, enregistre ses premiers morceaux semi-professionnels, fait ses premières scènes dans des bars, et réalise son premier clip avec des amis. Pendant presque deux ans, il prépare son projet et en janvier 2019, il démissionne de son emploi et se lance sur YouTube sous le nom GAUTIER SANS H. Cette chaîne est formée d’une série d’enregistrements de reprises live (Playlist YouTube Live @ Home) et de compositions originales (chanson francophone principalement). Il sort ensuite son premier single en avril 2019, «Au Pied du mur» avec un vidéo clip qui tacle les réseaux sociaux. Son premier EP de quatre chansons aboutit le mois suivant et en juillet 2019, il sort un nouveau single franco-espagnol en duo avec la chanteuse Gloow, «La Ultima Parada», accompagné du vidéo clip (6000 vues sur YouTube, 62000 vues sur Facebook). En janvier 2020 il sort le clip «Mes contours», une critique acerbe du culte de l’apparence, qui fait office de premier extrait de son album ANIMAL SOCIAL.
Au cours de l’année 2019, il donne une vingtaine de concerts à Montréal et à Paris. De juin à janvier, il travaille sans relâche à son premier album, Animal Social, un projet hybride et novateur : le style est à équidistance de la chanson à textes, du rap et de l’électro pop, point de convergence de ses influences très diverses (Eddy de Pretto, Jean Leloup, Gaël Faye, George Brassens, Orelsan, Jacques Brel, Alex Clare…). Les textes qui soutiennent le projet sont la pierre angulaire des chansons : engagées et rebelles lorsqu’elles traitent de sujets sociétaux (dictature de l’apparence, politique, économie), incisives lorsqu’elles parlent de sujets intimes (relations affectives, famille…), les paroles couvrent un vaste panel de thématiques et d’émotion : elles sont destinées à une cible «semi-populaire», qui recherche la beauté des lettres sans pour autant sacrifier à l’originalité rythmique et aux refrains qui restent dans la tête.
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Christophe SOUSA