Luka & the Nightbirds : une voix singulière forgée entre héritage musical et résilience
Fils du pianiste des Frères Jacques, Luka a grandi entre Chopin, Debussy, Duke Ellington ou les Beatles, bercé par une éducation musicale riche et plurielle. À 6 ans, Abbey Road devient sa première obsession sonore. L’arrivée d’Ennio Morricone et le choc de Il était une fois la révolution ouvrent en lui un imaginaire cinématographique qui ne le quittera plus.
Il monte son premier groupe punk-rock au lycée, signe ensuite chez Mercury/Universal pour cinq albums en solo, et décroche deux n°1 airplay radio avec Rêves polyesters et Je ne pars pas sans toi, devenant rapidement “le nouveau roi de la pop française” selon Magic. Il fait les premières parties de Pascal Obispo, Texas à l’Olympia, tourne des clips à New York, goûte au luxe… avant que tout ne s’effondre.
Refusant le cynisme de l’industrie, il quitte Paris, rejoint un groupe local, intègre un tribute Bob Dylan, et retrouve enfin le feu sacré. C’est dans cet élan de liberté retrouvée qu’il crée le projet Luka, entouré de ses fidèles compagnons de scène Marc de Mequenem (batterie), Diabolo (harmonica), Carine Gomez (violon), et Griff (trompette).
Un nouvel album !
Enregistré au studio Angie, au fin fond du Cantal, entouré de vaches, de collines et de silence, Last Resort est un album qui respire le vrai. Ici, pas de triche, pas de vernis : tout est capté en live, “à l’ancienne”, dans l’énergie pure et imprévisible du moment. Chaque respiration, chaque grain de voix, chaque souffle d’harmonica fait partie du tableau.
Pour ce nouveau chapitre, Luka s’est entouré de ses compagnons de toujours :
- Marc de Mequenem, son batteur depuis le lycée,
- Diabolo, harmoniciste légendaire passé entre autres par Jacques Higelin.
À eux trois, ils ont façonné un disque organique, vibrant, construit comme un concert intime capturé sur bande.
Luka a tout donné : guitares, basse, Wurlitzer, voix, jusqu’au mix. Une implication totale, presque obsessionnelle, guidée par l’envie de faire un album qui lui ressemble : sincère, libre, lumineux malgré les ombres.
Last Resort, c’est son “dernier recours”, mais surtout sa renaissance artistique : un cri doux-amer, un refuge, une promesse tenue — celle de faire exister la musique dans toute sa vérité.
Un album profondément humain, taillé pour la scène, et porté par cette émotion brute qui fait de Luka & The Nightbirds un projet à part.
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Écoutez "Vertigo" extrait de l'album :
