NOTHING CONCRETE – HE DON’T DO MUCH OF THAT NOW : CHRONIQUE D’UNE LIBERTÉ PERDUE
Avec He Don’t Do Much Of That Now, Nothing Concrete dévoile un nouveau chapitre de son album à venir The Imperfectionist, prévu pour juin 2025. Cette ballade à la fois mélancolique et ironique explore le fil ténu entre l’homme qu’on a été, et celui qu’on devient quand les rêves se fatiguent.
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Une chanson entre douceur et lucidité
Dans He Don’t Do Much Of That Now, Fergus McKay déploie toute la finesse de son écriture, à travers un portrait touchant d’un personnage en retrait, qui regarde sa jeunesse s’éloigner sans amertume mais non sans lucidité. Sur fond de folk-blues épuré, ponctué d’accents jazz et de touches americana, la voix raconte, presque murmure, une histoire que chacun pourrait reconnaître.
Ce n’est ni une plainte, ni un regret. Plutôt un constat doux-amer : celui du temps qui passe et des élans qu’on abandonne.
Un groove tranquille au service du vrai
Pas de fioritures ici, mais une instrumentation chaleureuse, vivante, taillée pour la scène comme pour le bitume. Une rythmique sobre, des cuivres discrets, des guitares boisées : tout dans He Don’t Do Much Of That Now respire la sincérité et l’expérience. Une musique de terrain, de passage, de halte, fidèle à l’esprit nomade de Nothing Concrete.
Un nouveau regard sur la masculinité
Sous ses airs de chronique du quotidien, He Don’t Do Much Of That Now interroge aussi en creux les modèles virils traditionnels, l’attente de performance, de force, d’action. Le refrain sonne comme une libération tranquille : et si l’on pouvait simplement « ne plus faire tout ça », sans honte ni regret ?
Une nouvelle perle pour un album déjà attendu
Après The Boats, qui portait une vision engagée et collective du monde, He Don’t Do Much Of That Now nous ramène à l’individu, à l’intime, sans rien perdre de la force poétique propre à Nothing Concrete. Un groupe qui continue de faire de la musique un espace d’écoute, de lien et de vérité partagée.