OGIVES, UN NOUVEL ALBUM ORAGEUX !
Entre métal, rock, musique de chambre et électro, le nouvel album d'OGIVES contemple le temps qui passe. De manière poétique, spirituelle et empreint d'une musique classique, ancienne et contemporaine, il aborde la mort quelque part entre ombre et lumière...
LES PRÉSENTATIONS
OGIVES est un groupe de 9 musiciens et musiciennes mené par le compositeur et multi-instrumentiste Pavel Tchikov et le batteur-poète Alexis Van Doosselaere. L’ensemble nous emporte dans un univers sacré, cathédrale de sons dont les fondations sont de rock, de musique contemporaine et de musique électronique. Né à Liège, OGIVES propose une œuvre résolument personnelle et poétique, dominée par de nombreuses voix mélodieuses, polyphoniques, criées ou lyriques.
Dans un univers au croisement des genres, le groupe s’est forgé une identité quelque part entre les sonorités des compositeurs classiques contemporains comme Arvo Pärt et les incantations modernes du groupe belge de doom métal Amenra. Musique de chambre, riffs lourds, chœurs épurés, textures électroniques, le premier album d'OGIVES est une multitude de contrastes. Ce qui fait la particularité du groupe est aussi, et avant tout, le panel d'instruments qu'ils ont décidé de faire cohabiter dans leur œuvre : deux batteries, des instruments à vents, des guitares, des synthétiseurs et du violoncelle.
"La mémoire des orages" est un tout premier album de 8 titres invitant à 8 expériences immersives et plongeant l'auditeur dans des compositions denses, arrangées de manière symétrique tout au long des 75 minutes du projet. Ces pièces intenses dévoilent des images mélancoliques et raffinées de la perception du temps et de la mort. Des techniques de composition issues de la musique classique telles que le tintinnabuli, la polytonalité et les contrepoints s'entrelacent avec l'héritage du rock expérimental, pendant que les textures électroniques des synthétiseurs modulaires étreignent les chants lyriques féminins. À travers d’abrupts changements stylistiques, OGIVES conduit l’auditeur vers une harmonie globale.
Ce premier opus a été enregistré en Belgique et mixé par Steve Albini à Electrical Audio (Chicago) et signé sur le label Sub Rosa, maison du groupe alternatif de post-rock Oiseaux-Tempête depuis maintenant 10 ans.
LEUR NOUVEL ALBUM
Entre poèmes et images, le fil rouge de cet album est le temps. La nostalgie, les souvenirs du passé, la perte et l'idée du temps qui file se mêlent dans des rythmes et des textes contemplatifs. En invitant l'auditeur à songer au temps qui court, OGIVES nous met face à l'inévitable fin, sans pour autant nous apporter des éléments de réponse. Car toute l'écriture de cet album s'est forgé entre la vie et la mort, apportant de la lueur dans des questionnements existentiels sombres.
L'album s'ouvre sur un battement de cloche, nous plongeant immédiatement dans un contexte cérémonial, introduisant la section de vents et le chœur d’inspiration médiévale, porté par des textures électroniques jusqu'à l'éruption soudaine des deux batteries et du groupe électrique. Après avoir martelé un des motifs principaux de l'album, le premier morceau se termine par un chœur rituel mêlé à des hurlements. La place est ensuite laissée à un long et serein moment en compagnie des deux chanteuses faisant l'éloge de la lenteur de la foudre.
La face B comprend deux morceaux de 10 minutes, avec une esthétique rock et des voix mélancoliques qui évoquent les inspirations du début des années 70.
La face C démarre avec un ensemble de musique de chambre et un duo des chanteuses lyriques, jusqu'à l'apparition de bruits synthétisés, portés par des percussions dynamiques et des séquences électroniques acérées, conduisant à une transe épileptique.
La dernière face du disque amène l'auditeur là où tout avait commencé. Les éléments du début reviennent, mais sous des arrangements et timbres différents. Un riff de basse dense, le retour des deux batteries, un solo de saxophone larmoyant, un groove tribal asymétrique, un chœur contemporain a capella, et finalement un épique final électrique.
"La mémoire des orages" est à retrouver le 21 avril sur toutes les plateformes !
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Christophe SOUSA